Naviguer dans l’univers complexe de la cybersécurité peut parfois sembler être un véritable défi, surtout lorsqu’on est confronté à une pléthore de termes techniques obscurs. Pourtant, à l’heure où les cybermenaces se multiplient à un rythme effréné, il est crucial de maîtriser ce vocabulaire spécifique pour mieux appréhender les enjeux de la sécurité informatique. C’est pourquoi nous avons décidé de vous proposer ce glossaire complet, qui recense les définitions claires et concises des principaux termes relatifs à la cybersécurité.
Malware : le cheval de Troie des pirates
Le terme « malware » est un mot-valise qui désigne tout type de logiciel malveillant. Véritable fourre-tout, il englobe une grande variété de programmes néfastes tels que les virus, les vers, les chevaux de Troie ou encore les spywares. Le but ultime d’un malware ? S’infiltrer dans un système informatique pour y dérober des données sensibles, en prendre le contrôle ou simplement le saboter.
Les malwares sont comme des ninjas du web : furtifs, imprévisibles et redoutablement efficaces.
Linus Torvalds, créateur de Linux
Ransomware : la rançon du siècle
Véritable fléau des entreprises, le ransomware est un type de malware particulièrement vicieux. Son mode opératoire est simple mais redoutable : une fois infiltré dans un système, il chiffre les données de sa victime et exige le paiement d’une rançon en échange de la clé de déchiffrement. Une extorsion en bonne et due forme qui peut coûter des millions aux organisations touchées.
- WannaCry, le ransomware qui a fait trembler la planète en 2017
- Ryuk, la terreur des hôpitaux et des collectivités locales
- REvil, le groupe criminel spécialisé dans l’extorsion de fonds
DDoS : tempête de requêtes sur la Toile
Imaginez un tsunami de requêtes s’abattant simultanément sur un serveur web. C’est exactement ce qui se produit lors d’une attaque DDoS (Distributed Denial of Service). En saturant leur cible de trafic malveillant, les cyberpirates cherchent à la rendre indisponible pour les utilisateurs légitimes. Une technique de sabotage numérique particulièrement dévastatrice pour les entreprises dont l’activité dépend d’Internet.
Une attaque DDoS, c’est un peu comme si des milliers de personnes essayaient de passer en même temps par une porte minuscule. Résultat : embouteillage monstrueux garanti !
Kevin Mitnick, célèbre hacker repenti
Zero-day : le talon d’Achille des systèmes
Le terme « zero-day » (ou « 0-day ») désigne une faille de sécurité inconnue des éditeurs de logiciels et donc non corrigée. Ces vulnérabilités sont une véritable aubaine pour les cyberattaquants qui peuvent les exploiter en toute impunité, sans que leurs victimes ne puissent se prémunir. La durée de vie d’un zero-day se compte souvent en mois, voire en années, ce qui en fait l’une des menaces les plus critiques en matière de cybersécurité.
- Stuxnet, le ver qui a saboté le programme nucléaire iranien grâce à 4 zero-days
- EternalBlue, l’exploit zero-day de la NSA utilisé dans les ransomwares WannaCry et NotPetya
Hacker : les anges et démons de la cybersécurité
Trop souvent diabolisé, le terme « hacker » souffre d’une image injustement négative auprès du grand public. Car contrairement aux idées reçues, tous les hackers ne sont pas mal intentionnés ! On distingue ainsi les « black hats » (aux desseins malveillants) des « white hats », aussi appelés hackers éthiques, qui mettent leurs talents au service de la sécurité en traquant les failles des systèmes. Entre les deux, les « grey hats » naviguent dans une zone plus floue, exploitant parfois des vulnérabilités à des fins de sensibilisation.
Le hacking est une compétence, pas un crime. Ce qui compte, c’est ce que vous en faites.
Edward Snowden, lanceur d’alerte
Red Team vs Blue Team : à l’assaut de la sécurité
Inspirée des exercices militaires, l’approche « Red Team/Blue Team » met aux prises deux équipes aux objectifs opposés. D’un côté, la Red Team joue le rôle des attaquants en tentant, par tous les moyens, de pénétrer les défenses de l’entreprise. De l’autre, la Blue Team s’efforce de détecter et contrer ces tentatives d’intrusion. Ce face-à-face permet de tester grandeur nature la résistance d’un système et d’identifier ses points faibles.
- Pentest : un audit de sécurité grandeur nature mené par une équipe externe
- Wargame : une simulation d’attaque informatique jouée en interne par les équipes sécurité
En définitive, ce glossaire vous aura permis de vous familiariser avec les principaux termes de la cybersécurité et de mieux cerner les enjeux de ce domaine en constante évolution. N’hésitez pas à vous y référer régulièrement pour décoder l’actualité cyber et approfondir vos connaissances sur le sujet !