Un règlement historique vient d’être conclu entre les constructeurs automobiles Kia et Hyundai et des millions de propriétaires de véhicules. Suite à une faille de sécurité critique ayant mené à une vague de vols, les deux entreprises se sont engagées à verser 145 millions de dollars pour indemniser les clients lésés et sécuriser les véhicules vulnérables.
Le cœur du problème : l’absence de dispositifs antidémarrage
Au centre de cette affaire retentissante se trouve une omission majeure dans la conception des véhicules Kia et Hyundai fabriqués entre 2011 et 2022. Contrairement aux normes en vigueur dans certains pays comme le Canada, ces modèles ne disposaient pas de dispositifs antidémarrage, un équipement antivol standard empêchant le démarrage du véhicule sans la clé appropriée.
Cette vulnérabilité a été mise en lumière et popularisée sur les réseaux sociaux par le groupe surnommé les « Kia Boys ». Leurs vidéos ont démontré qu’il suffisait de briser une vitre, d’accéder à la colonne de direction et d’utiliser un simple câble USB pour démarrer le véhicule en quelques minutes seulement. Cette faille a rapidement été exploitée par des voleurs à travers les États-Unis.
Une vague de vols sans précédent
Les conséquences de cette vulnérabilité ont été désastreuses. À Milwaukee, ville particulièrement touchée, les vols de Kia et Hyundai ont bondi de 3000% entre 2019 et 2021. Chicago a connu une hausse de 800% en un an. Le phénomène s’est ensuite propagé comme une traînée de poudre dans tout le pays, mettant les forces de l’ordre et les constructeurs sous pression.
Les vols de Kia et Hyundai ont augmenté de 3000% à Milwaukee entre 2019 et 2021, et de 800% en un an à Chicago.
Un règlement à 145 millions pour tourner la page
Face à l’ampleur de la crise, Kia et Hyundai ont accepté de conclure un accord à l’amiable de 145 millions de dollars. Cette somme servira à indemniser les propriétaires lésés selon différents critères :
- Jusqu’à 3375$ pour les véhicules volés et non retrouvés
- 375$ supplémentaires pour les frais d’assurance
- 250$ pour les autres dépenses liées au vol
- 50$ pour l’achat de dispositifs antivol
Pour bénéficier de ces dédommagements, les propriétaires concernés devront soumettre une réclamation sur le site officiel du règlement avant le 11 janvier 2025, en fournissant les justificatifs nécessaires.
Des leçons pour l’industrie automobile
Au-delà de l’indemnisation des clients, ce règlement soulève des questions plus larges pour le secteur automobile. Il met en lumière l’importance cruciale des normes de sécurité antivol et la nécessité pour les constructeurs d’être proactifs dans la protection des véhicules et de leurs propriétaires.
Kia et Hyundai ont annoncé des mesures pour sécuriser les véhicules concernés, notamment via des mises à jour logicielles et des rappels. Mais cette affaire laissera des traces, tant pour leur réputation que pour les millions de clients touchés.
Elle rappelle aussi le pouvoir des réseaux sociaux pour révéler et amplifier des failles de sécurité, forçant les entreprises à réagir rapidement. À l’heure du tout-connecté, la sécurité des véhicules devient un enjeu majeur qui nécessite une vigilance de tous les instants.
Ce règlement à 145 millions de dollars marque donc un tournant pour Kia, Hyundai et l’industrie automobile dans son ensemble. Espérons qu’il serve de leçon pour renforcer la sécurité des véhicules et mieux protéger les consommateurs à l’avenir.
Les conséquences de cette vulnérabilité ont été désastreuses. À Milwaukee, ville particulièrement touchée, les vols de Kia et Hyundai ont bondi de 3000% entre 2019 et 2021. Chicago a connu une hausse de 800% en un an. Le phénomène s’est ensuite propagé comme une traînée de poudre dans tout le pays, mettant les forces de l’ordre et les constructeurs sous pression.
Les vols de Kia et Hyundai ont augmenté de 3000% à Milwaukee entre 2019 et 2021, et de 800% en un an à Chicago.
Un règlement à 145 millions pour tourner la page
Face à l’ampleur de la crise, Kia et Hyundai ont accepté de conclure un accord à l’amiable de 145 millions de dollars. Cette somme servira à indemniser les propriétaires lésés selon différents critères :
- Jusqu’à 3375$ pour les véhicules volés et non retrouvés
- 375$ supplémentaires pour les frais d’assurance
- 250$ pour les autres dépenses liées au vol
- 50$ pour l’achat de dispositifs antivol
Pour bénéficier de ces dédommagements, les propriétaires concernés devront soumettre une réclamation sur le site officiel du règlement avant le 11 janvier 2025, en fournissant les justificatifs nécessaires.
Des leçons pour l’industrie automobile
Au-delà de l’indemnisation des clients, ce règlement soulève des questions plus larges pour le secteur automobile. Il met en lumière l’importance cruciale des normes de sécurité antivol et la nécessité pour les constructeurs d’être proactifs dans la protection des véhicules et de leurs propriétaires.
Kia et Hyundai ont annoncé des mesures pour sécuriser les véhicules concernés, notamment via des mises à jour logicielles et des rappels. Mais cette affaire laissera des traces, tant pour leur réputation que pour les millions de clients touchés.
Elle rappelle aussi le pouvoir des réseaux sociaux pour révéler et amplifier des failles de sécurité, forçant les entreprises à réagir rapidement. À l’heure du tout-connecté, la sécurité des véhicules devient un enjeu majeur qui nécessite une vigilance de tous les instants.
Ce règlement à 145 millions de dollars marque donc un tournant pour Kia, Hyundai et l’industrie automobile dans son ensemble. Espérons qu’il serve de leçon pour renforcer la sécurité des véhicules et mieux protéger les consommateurs à l’avenir.
