Le géant de la technologie Meta, propriétaire de plateformes comme Facebook et Instagram, procède actuellement à une vague de licenciements touchant environ 5% de ses effectifs mondiaux. Cette décision, annoncée en interne par le PDG Mark Zuckerberg, fait suite à des évaluations de performance jugées insuffisantes pour certains employés.
3600 postes impactés par cette restructuration
Avec un effectif global d’environ 72 000 personnes en septembre dernier, cette réduction de 5% représente près de 3600 emplois supprimés chez Meta. Les salariés concernés seront notifiés d’ici le 10 février prochain. Cette annonce survient après plusieurs vagues de licenciements ces dernières années au sein du groupe, avec notamment :
- 11 000 postes supprimés en 2022
- 10 000 licenciements en 2023
Mark Zuckerberg souhaite « relever le niveau » en termes de performance
Dans sa note interne annonçant ces nouvelles suppressions de postes, Mark Zuckerberg a déclaré vouloir « relever le niveau en matière de gestion de la performance » et « se séparer plus rapidement des personnes peu performantes ». Le dirigeant a précisé que Meta gérait habituellement sur une période d’un an les employés n’atteignant pas les attentes, mais que désormais des « coupes basées sur la performance » plus conséquentes auraient lieu.
J’ai décidé de relever le niveau en matière de gestion de la performance et de me séparer plus rapidement des personnes peu performantes.
– Mark Zuckerberg, PDG de Meta
Une tendance aux licenciements massifs dans la Tech
Cette annonce de Meta s’inscrit dans un contexte de vague de licenciements touchant l’industrie technologique depuis plusieurs mois. De nombreux géants du secteur comme Amazon, Twitter ou encore Microsoft ont procédé à d’importantes réductions d’effectifs, invoquant un ralentissement économique et la nécessité d’optimiser leurs opérations.
Chez Meta, cette nouvelle restructuration soulève des questions sur les critères d’évaluation de la performance utilisés et leurs implications pour les employés. Certains observateurs s’inquiètent d’une pression accrue sur les salariés et d’un impact potentiel sur le moral des équipes.
Quel avenir pour les effectifs de Meta ?
Malgré ces suppressions de postes, Mark Zuckerberg a indiqué que Meta prévoyait de recruter de nouveaux talents pour remplacer les employés licenciés. Le groupe technologique doit donc trouver un équilibre entre rationalisation des coûts, maintien de la performance et attraction des meilleurs profils sur un marché de l’emploi très concurrentiel.
Les prochains mois seront décisifs pour observer comment Meta gère cette transition et l’impact de ces décisions sur ses activités et son image en tant qu’employeur. Les salariés, comme les investisseurs, resteront attentifs aux signaux envoyés par la direction sur sa vision de la performance et de la gestion des ressources humaines.