Révélations sur le Fonctionnement de l’Algorithme de Google

Une fuite massive de documents internes chez Google vient de lever le voile sur des aspects méconnus et parfois controversés du fonctionnement de son algorithme de recherche. Bien que le géant du web ait toujours cultivé une certaine opacité, ces révélations apportent un éclairage nouveau sur les rouages complexes qui régissent l’affichage des résultats. Décryptage en 14 points des informations les plus marquantes de ce leak qui risque de faire date dans le milieu du référencement.

14 000 attributs et 2 596 modules

Sous le capot de la recherche Google se cache une machinerie d’une complexité vertigineuse. Pas moins de 14 000 attributs répartis en 2 596 modules sont à l’œuvre pour classer les pages web. Des signaux sur le contenu généré par les utilisateurs aux évaluations de produits en passant par l’infrastructure de crawl, c’est un enchevêtrement de critères qui entrent en compte.

L’arlésienne de l’autorité de domaine

Malgré les dénégations répétées de Google, la fuite confirme noir sur blanc l’existence d’un attribut siteAuthority au cœur de l’algorithme. Intégré dans le mystérieux système Q*, il évalue l’autorité d’un site dans sa globalité, contredisant les affirmations publiques des porte-paroles de la firme.

Clic, vous avez dit clic ?

Autre révélation de taille, l’influence des clics sur le classement est bel et bien réelle, alors que Google s’en est toujours défendu. Les systèmes NavBoost et Glue exploitent ces données en les normalisant pour éviter les abus. Les « bons clics », les « clics longs » et les « impressions» sont autant de métriques prises en compte.

Quand Chrome se mêle de SEO

Le navigateur maison de Google n’est pas en reste. Les documents attestent que les données de navigation collectées via Chrome, comme les clics, sont utilisées pour identifier les pages les plus importantes d’un site. Elles influencent notamment les liens annexes (ou sitelinks) affichés dans les résultats de recherche.

Bienvenue dans la Sandbox

Malgré les dénégations de Google, la fameuse « Sandbox » qui pénalise les sites récents existe bel et bien. Un attribut hostAge est utilisé pour traiter différemment les nouveaux domaines potentiellement spammeurs. Une pratique en contradiction avec la communication officielle de la société.

Des résultats sur liste blanche

Pour certains sujets sensibles comme la santé, les voyages ou la politique, Google a recours à des « whitelists ». Les sites de haute qualité bénéficient ainsi d’un traitement de faveur pour s’assurer de la fiabilité des résultats sur des requêtes potentiellement clivantes.

L’humain, ce héros de l’ombre

Loin d’être un processus 100% automatisé, l’algorithme s’appuie aussi sur le jugement humain. Les évaluations de qualité réalisées par des collaborateurs via la plateforme EWOK jouent un rôle crucial pour déterminer la pertinence des pages, même si leur influence exacte reste floue.

Des internautes sous surveillance

Le comportement des utilisateurs est scruté à la loupe pour jauger la qualité des résultats. Les « clics longs », quand un internaute reste longtemps sur une page, et les « clics courts », s’il revient rapidement sur la page de résultats, sont des indicateurs clés. Google s’en sert pour réajuster le tir en fonction de la satisfaction perçue.

NavBoost, le couteau suisse

Véritable pierre angulaire, le système NavBoost segmente les données de clics par zone géographique et type d’appareil. Une granularité qui permet d’adapter finement les résultats aux particularités locales et de proposer une expérience optimisée sur mobile et desktop.

Panda et BabyPanda, les juges de la qualité

Déjà connues des spécialistes, les mises à jour Panda visant à promouvoir les sites de qualité ont droit à une révision avec BabyPanda. Cette nouvelle mouture s’appuie sur les données de NavBoost pour affiner son verdict et sanctionner plus durement les mauvais élèves.

Les petits secrets des Sitelinks

Ces liens additionnels pointant vers les pages clés d’un site sont eux aussi influencés par les clics des utilisateurs de Chrome. Une manière de mettre en avant les contenus les plus plébiscités et d’améliorer la navigation au sein des résultats.

La normalisation anti-spam

Pour lutter contre les tentatives de manipulation, Google passe les clics au tamis. Des techniques de normalisation permettent de détecter les comportements suspects pour s’assurer qu’aucun signal ne prenne une importance démesurée. Un gage de fiabilité pour le classement.

Personnalisation à la carte

Si vous êtes connecté à votre compte Google, vos historiques de navigation et vos cookies peuvent influencer les résultats qui s’affichent. L’objectif est d’adapter le contenu à vos centres d’intérêt pour une expérience plus pertinente et personnalisée.

Des évaluations pour former l’IA

Aussi pointues soient-elles, les technologies de Google ont encore besoin d’un coup de pouce humain. Les évaluations de pertinence récoltées via la plateforme EWOK servent de matière première pour entraîner et perfectionner les algorithmes. Une étape cruciale pour s’assurer que les résultats reflètent les attentes des internautes.

Si ces révélations ne vont pas révolutionner le travail quotidien des experts SEO, elles offrent une plongée fascinante dans les entrailles du moteur de recherche le plus utilisé au monde. En confirmant certaines hypothèses et en dévoilant des facettes insoupçonnées, ce leak montre toute la complexité de l’écosystème Google.

Des interventions humaines aux collectes de données en passant par des enchevêtrements algorithmiques dignes d’un roman de science-fiction, c’est un véritable dédale technologique qui se dévoile. De quoi alimenter les discussions des spécialistes du référencement pour les mois à venir.

Et vous, que pensez-vous de ces révélations ? Êtes-vous surpris par certains points ? N’hésitez pas à partager votre avis dans les commentaires !

Personnalisation à la carte

Si vous êtes connecté à votre compte Google, vos historiques de navigation et vos cookies peuvent influencer les résultats qui s’affichent. L’objectif est d’adapter le contenu à vos centres d’intérêt pour une expérience plus pertinente et personnalisée.

Des évaluations pour former l’IA

Aussi pointues soient-elles, les technologies de Google ont encore besoin d’un coup de pouce humain. Les évaluations de pertinence récoltées via la plateforme EWOK servent de matière première pour entraîner et perfectionner les algorithmes. Une étape cruciale pour s’assurer que les résultats reflètent les attentes des internautes.

Si ces révélations ne vont pas révolutionner le travail quotidien des experts SEO, elles offrent une plongée fascinante dans les entrailles du moteur de recherche le plus utilisé au monde. En confirmant certaines hypothèses et en dévoilant des facettes insoupçonnées, ce leak montre toute la complexité de l’écosystème Google.

Des interventions humaines aux collectes de données en passant par des enchevêtrements algorithmiques dignes d’un roman de science-fiction, c’est un véritable dédale technologique qui se dévoile. De quoi alimenter les discussions des spécialistes du référencement pour les mois à venir.

Et vous, que pensez-vous de ces révélations ? Êtes-vous surpris par certains points ? N’hésitez pas à partager votre avis dans les commentaires !

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