Imaginez : une startup lancée en 2015 dans un petit bureau londonien vient de franchir la barre symbolique des 75 milliards de dollars de valorisation. À titre de comparaison, cela place Revolut devant la plupart des grandes banques traditionnelles européennes. Et pourtant, elle n’a toujours pas de licence bancaire complète au Royaume-Uni… Cette nouvelle, tombée ce 24 novembre 2025, fait l’effet d’une bombe dans l’écosystème fintech et mérite qu’on s’y attarde longuement.
Une levée qui n’en est pas vraiment une
Techniquement, Revolut n’a pas annoncé une nouvelle levée de fonds classique. Il s’agit d’une vente secondaire d’actions (secondary share sale) qui a permis à certains investisseurs et surtout à de nombreux employés de liquéfier une partie de leurs parts. C’est une pratique de plus en plus courante chez les licornes matures : plutôt que d’injecter du cash frais (ce dont Revolut n’a pas vraiment besoin), on organise une sortie partielle pour récompenser ceux qui ont cru au projet dès le début.
Les grands noms sont là : Coatue, Greenoaks, Dragoneer, Fidelity, mais aussi NVentures (le fonds de Nvidia), Andreessen Horowitz ou encore Franklin Templeton. La présence de Nvidia n’est d’ailleurs pas anodine : elle témoigne de l’intérêt des géants de la tech pour les infrastructures financières du futur.
+56 % de valorisation en trois mois seulement
En août 2025, Revolut valait 48 milliards post-money. Trois mois plus tard, nous voilà à 75 milliards. C’est une progression de plus de 56 % en un trimestre. À ce rythme, on comprend mieux pourquoi les investisseurs se bousculent.
Autres points de vigilance :
- Concurrence féroce de Wise, Monzo, N26, mais aussi des néobanques locales dans chaque pays
- Réglementations qui se durcissent partout (notamment sur la crypto)
- Rentabilité durable : 2024 est la première vraie année de gros profit
Ce que cela nous dit du futur de la banque
L’histoire de Revolut est fascinante car elle illustre parfaitement le basculement en cours : la banque n’est plus un métier de guichets et de agences, mais un produit digital que l’on peut déployer mondialement en quelques années.
Dans dix ans, il est probable que les plus grandes banques du monde (en nombre de clients) soient des applications nées après 2010. Revolut, Nubank, WeChat Pay, Kakao Bank, ou d’autres que nous ne connaissons pas encore.
Et le plus fou ? Nous n’en sommes qu’au début.
En attendant, félicitations à Nik Storonsky, Vlad Yatsenko et toute l’équipe. Passer de 0 à 75 milliards en dix ans, avec une rentabilité enfin au rendez-vous, c’est tout simplement historique.
La suite ? Probablement une introduction en bourse dans les 18-24 mois, quand la licence UK sera enfin dans la poche. Et là, on parlera peut-être de 100 milliards avant la fin de la décennie.
À suivre, très attentivement.
Comparaisons rapides :
- Nubank (Brésil) : ~20x le CA
- Chime (USA) : valorisée autour de 25-30 milliards
- Stripe : encore à plus de 20x malgré le ralentissement
Le marché récompense aujourd’hui les acteurs qui démontrent une trajectoire claire vers la rentabilité et une capacité d’exécution internationale. Revolut coche toutes les cases.
Les défis qui restent devant
Tout n’est pas rose pour autant. La licence bancaire au Royaume-Uni traîne depuis des années (problèmes de gouvernance, contrôle interne, etc.). Tant qu’elle n’est pas obtenue, Revolut reste juridiquement une simple établissement de monnaie électronique dans son pays d’origine.
Autres points de vigilance :
- Concurrence féroce de Wise, Monzo, N26, mais aussi des néobanques locales dans chaque pays
- Réglementations qui se durcissent partout (notamment sur la crypto)
- Rentabilité durable : 2024 est la première vraie année de gros profit
Ce que cela nous dit du futur de la banque
L’histoire de Revolut est fascinante car elle illustre parfaitement le basculement en cours : la banque n’est plus un métier de guichets et de agences, mais un produit digital que l’on peut déployer mondialement en quelques années.
Dans dix ans, il est probable que les plus grandes banques du monde (en nombre de clients) soient des applications nées après 2010. Revolut, Nubank, WeChat Pay, Kakao Bank, ou d’autres que nous ne connaissons pas encore.
Et le plus fou ? Nous n’en sommes qu’au début.
En attendant, félicitations à Nik Storonsky, Vlad Yatsenko et toute l’équipe. Passer de 0 à 75 milliards en dix ans, avec une rentabilité enfin au rendez-vous, c’est tout simplement historique.
La suite ? Probablement une introduction en bourse dans les 18-24 mois, quand la licence UK sera enfin dans la poche. Et là, on parlera peut-être de 100 milliards avant la fin de la décennie.
À suivre, très attentivement.
Carte de l’expansion en cours :
- Licence bancaire complète en Lituanie (UE)
- Opérations bancaires au Royaume-Uni (attente finale)
- Australie, Nouvelle-Zélande, Singapour, Japon
- États-Unis (depuis 2020)
- Brésil, Inde (lancement octobre 2025)
- Mexique (licence obtenue), Colombie (2026)
- En projet : Argentine, Afrique du Sud, UAE
On parle là d’une couverture géographique qui commence sérieusement à ressembler à celle d’une grande banque mondiale, mais avec une agilité et une vitesse d’exécution sans équivalent.
Le pari crypto qui paie
L’une des grandes surprises de ces dernières années aura été la réussite de la branche Wealth, et particulièrement des produits crypto. Le lancement de Revolut X, une vraie plateforme d’échange crypto dédiée, a changé la donne.
En 2024, cette division a vu ses revenus multipliés par quatre pour atteindre 647 millions de dollars. C’est plus que ce que font certaines exchanges crypto spécialisées. Et cela, alors que le marché crypto reste encore très volatil et réglementé différemment selon les pays.
Revolut a compris avant beaucoup d’autres que proposer du Bitcoin ou de l’Ethereum dans une app bancaire grand public, avec une expérience ultra fluide, c’était une killer feature pour les jeunes générations.
Pourquoi cette valorisation fait sens (et pourquoi elle fait peur)
À 75 milliards, le multiple de valorisation est élevé : environ 18,75x le chiffre d’affaires 2024. C’est énorme… mais plus vraiment choquant dans la fintech de 2025.
Comparaisons rapides :
- Nubank (Brésil) : ~20x le CA
- Chime (USA) : valorisée autour de 25-30 milliards
- Stripe : encore à plus de 20x malgré le ralentissement
Le marché récompense aujourd’hui les acteurs qui démontrent une trajectoire claire vers la rentabilité et une capacité d’exécution internationale. Revolut coche toutes les cases.
Les défis qui restent devant
Tout n’est pas rose pour autant. La licence bancaire au Royaume-Uni traîne depuis des années (problèmes de gouvernance, contrôle interne, etc.). Tant qu’elle n’est pas obtenue, Revolut reste juridiquement une simple établissement de monnaie électronique dans son pays d’origine.
Autres points de vigilance :
- Concurrence féroce de Wise, Monzo, N26, mais aussi des néobanques locales dans chaque pays
- Réglementations qui se durcissent partout (notamment sur la crypto)
- Rentabilité durable : 2024 est la première vraie année de gros profit
Ce que cela nous dit du futur de la banque
L’histoire de Revolut est fascinante car elle illustre parfaitement le basculement en cours : la banque n’est plus un métier de guichets et de agences, mais un produit digital que l’on peut déployer mondialement en quelques années.
Dans dix ans, il est probable que les plus grandes banques du monde (en nombre de clients) soient des applications nées après 2010. Revolut, Nubank, WeChat Pay, Kakao Bank, ou d’autres que nous ne connaissons pas encore.
Et le plus fou ? Nous n’en sommes qu’au début.
En attendant, félicitations à Nik Storonsky, Vlad Yatsenko et toute l’équipe. Passer de 0 à 75 milliards en dix ans, avec une rentabilité enfin au rendez-vous, c’est tout simplement historique.
La suite ? Probablement une introduction en bourse dans les 18-24 mois, quand la licence UK sera enfin dans la poche. Et là, on parlera peut-être de 100 milliards avant la fin de la décennie.
À suivre, très attentivement.
Derrière la valorisation, il y a des métriques solides. En 2024, Revolut a réalisé :
- 4 milliards de dollars de chiffre d’affaires (+72 % vs 2023)
- 1 milliard de profit net (790 millions de livres sterling)
- Division Wealth (investissement & crypto) : +298 % de revenus à 647 millions
- 1 milliard de dollars de revenus annualisés dès 2025
“Ce jalon reflète les progrès remarquables que nous avons accomplis au cours des douze derniers mois vers notre vision de construire la première banque véritablement globale.”
– Nik Storonsky, CEO et cofondateur de Revolut
L’ambition : 100 millions de clients d’ici mi-2027
Revolut compte aujourd’hui environ 50 millions de clients (chiffre officieux mais souvent cité). L’objectif affiché est clair : doubler ce nombre en moins de deux ans et atteindre 100 millions de clients dans plus de 100 pays d’ici 2030.
Carte de l’expansion en cours :
- Licence bancaire complète en Lituanie (UE)
- Opérations bancaires au Royaume-Uni (attente finale)
- Australie, Nouvelle-Zélande, Singapour, Japon
- États-Unis (depuis 2020)
- Brésil, Inde (lancement octobre 2025)
- Mexique (licence obtenue), Colombie (2026)
- En projet : Argentine, Afrique du Sud, UAE
On parle là d’une couverture géographique qui commence sérieusement à ressembler à celle d’une grande banque mondiale, mais avec une agilité et une vitesse d’exécution sans équivalent.
Le pari crypto qui paie
L’une des grandes surprises de ces dernières années aura été la réussite de la branche Wealth, et particulièrement des produits crypto. Le lancement de Revolut X, une vraie plateforme d’échange crypto dédiée, a changé la donne.
En 2024, cette division a vu ses revenus multipliés par quatre pour atteindre 647 millions de dollars. C’est plus que ce que font certaines exchanges crypto spécialisées. Et cela, alors que le marché crypto reste encore très volatil et réglementé différemment selon les pays.
Revolut a compris avant beaucoup d’autres que proposer du Bitcoin ou de l’Ethereum dans une app bancaire grand public, avec une expérience ultra fluide, c’était une killer feature pour les jeunes générations.
Pourquoi cette valorisation fait sens (et pourquoi elle fait peur)
À 75 milliards, le multiple de valorisation est élevé : environ 18,75x le chiffre d’affaires 2024. C’est énorme… mais plus vraiment choquant dans la fintech de 2025.
Comparaisons rapides :
- Nubank (Brésil) : ~20x le CA
- Chime (USA) : valorisée autour de 25-30 milliards
- Stripe : encore à plus de 20x malgré le ralentissement
Le marché récompense aujourd’hui les acteurs qui démontrent une trajectoire claire vers la rentabilité et une capacité d’exécution internationale. Revolut coche toutes les cases.
Les défis qui restent devant
Tout n’est pas rose pour autant. La licence bancaire au Royaume-Uni traîne depuis des années (problèmes de gouvernance, contrôle interne, etc.). Tant qu’elle n’est pas obtenue, Revolut reste juridiquement une simple établissement de monnaie électronique dans son pays d’origine.
Autres points de vigilance :
- Concurrence féroce de Wise, Monzo, N26, mais aussi des néobanques locales dans chaque pays
- Réglementations qui se durcissent partout (notamment sur la crypto)
- Rentabilité durable : 2024 est la première vraie année de gros profit
Ce que cela nous dit du futur de la banque
L’histoire de Revolut est fascinante car elle illustre parfaitement le basculement en cours : la banque n’est plus un métier de guichets et de agences, mais un produit digital que l’on peut déployer mondialement en quelques années.
Dans dix ans, il est probable que les plus grandes banques du monde (en nombre de clients) soient des applications nées après 2010. Revolut, Nubank, WeChat Pay, Kakao Bank, ou d’autres que nous ne connaissons pas encore.
Et le plus fou ? Nous n’en sommes qu’au début.
En attendant, félicitations à Nik Storonsky, Vlad Yatsenko et toute l’équipe. Passer de 0 à 75 milliards en dix ans, avec une rentabilité enfin au rendez-vous, c’est tout simplement historique.
La suite ? Probablement une introduction en bourse dans les 18-24 mois, quand la licence UK sera enfin dans la poche. Et là, on parlera peut-être de 100 milliards avant la fin de la décennie.
À suivre, très attentivement.
Pour mettre cela en perspective :
- Deutsche Bank vaut environ 37 milliards en bourse
- Barclays : 45 milliards
- Société Générale : moins de 30 milliards
Une néobanque sans guichets physiques, née il y a dix ans, vaut désormais plus cher que des institutions centenaires. C’est le genre de statistique qui donne le vertige.
Des chiffres qui parlent d’eux-mêmes
Derrière la valorisation, il y a des métriques solides. En 2024, Revolut a réalisé :
- 4 milliards de dollars de chiffre d’affaires (+72 % vs 2023)
- 1 milliard de profit net (790 millions de livres sterling)
- Division Wealth (investissement & crypto) : +298 % de revenus à 647 millions
- 1 milliard de dollars de revenus annualisés dès 2025
“Ce jalon reflète les progrès remarquables que nous avons accomplis au cours des douze derniers mois vers notre vision de construire la première banque véritablement globale.”
– Nik Storonsky, CEO et cofondateur de Revolut
L’ambition : 100 millions de clients d’ici mi-2027
Revolut compte aujourd’hui environ 50 millions de clients (chiffre officieux mais souvent cité). L’objectif affiché est clair : doubler ce nombre en moins de deux ans et atteindre 100 millions de clients dans plus de 100 pays d’ici 2030.
Carte de l’expansion en cours :
- Licence bancaire complète en Lituanie (UE)
- Opérations bancaires au Royaume-Uni (attente finale)
- Australie, Nouvelle-Zélande, Singapour, Japon
- États-Unis (depuis 2020)
- Brésil, Inde (lancement octobre 2025)
- Mexique (licence obtenue), Colombie (2026)
- En projet : Argentine, Afrique du Sud, UAE
On parle là d’une couverture géographique qui commence sérieusement à ressembler à celle d’une grande banque mondiale, mais avec une agilité et une vitesse d’exécution sans équivalent.
Le pari crypto qui paie
L’une des grandes surprises de ces dernières années aura été la réussite de la branche Wealth, et particulièrement des produits crypto. Le lancement de Revolut X, une vraie plateforme d’échange crypto dédiée, a changé la donne.
En 2024, cette division a vu ses revenus multipliés par quatre pour atteindre 647 millions de dollars. C’est plus que ce que font certaines exchanges crypto spécialisées. Et cela, alors que le marché crypto reste encore très volatil et réglementé différemment selon les pays.
Revolut a compris avant beaucoup d’autres que proposer du Bitcoin ou de l’Ethereum dans une app bancaire grand public, avec une expérience ultra fluide, c’était une killer feature pour les jeunes générations.
Pourquoi cette valorisation fait sens (et pourquoi elle fait peur)
À 75 milliards, le multiple de valorisation est élevé : environ 18,75x le chiffre d’affaires 2024. C’est énorme… mais plus vraiment choquant dans la fintech de 2025.
Comparaisons rapides :
- Nubank (Brésil) : ~20x le CA
- Chime (USA) : valorisée autour de 25-30 milliards
- Stripe : encore à plus de 20x malgré le ralentissement
Le marché récompense aujourd’hui les acteurs qui démontrent une trajectoire claire vers la rentabilité et une capacité d’exécution internationale. Revolut coche toutes les cases.
Les défis qui restent devant
Tout n’est pas rose pour autant. La licence bancaire au Royaume-Uni traîne depuis des années (problèmes de gouvernance, contrôle interne, etc.). Tant qu’elle n’est pas obtenue, Revolut reste juridiquement une simple établissement de monnaie électronique dans son pays d’origine.
Autres points de vigilance :
- Concurrence féroce de Wise, Monzo, N26, mais aussi des néobanques locales dans chaque pays
- Réglementations qui se durcissent partout (notamment sur la crypto)
- Rentabilité durable : 2024 est la première vraie année de gros profit
Ce que cela nous dit du futur de la banque
L’histoire de Revolut est fascinante car elle illustre parfaitement le basculement en cours : la banque n’est plus un métier de guichets et de agences, mais un produit digital que l’on peut déployer mondialement en quelques années.
Dans dix ans, il est probable que les plus grandes banques du monde (en nombre de clients) soient des applications nées après 2010. Revolut, Nubank, WeChat Pay, Kakao Bank, ou d’autres que nous ne connaissons pas encore.
Et le plus fou ? Nous n’en sommes qu’au début.
En attendant, félicitations à Nik Storonsky, Vlad Yatsenko et toute l’équipe. Passer de 0 à 75 milliards en dix ans, avec une rentabilité enfin au rendez-vous, c’est tout simplement historique.
La suite ? Probablement une introduction en bourse dans les 18-24 mois, quand la licence UK sera enfin dans la poche. Et là, on parlera peut-être de 100 milliards avant la fin de la décennie.
À suivre, très attentivement.






