Quel est votre impact réel sur l’environnement ? C’est la question à laquelle tente de répondre la nouvelle application MyGlimpact, développée par la startup française Glimpact. Grâce à un questionnaire détaillé sur votre mode de vie, elle permet de calculer votre empreinte environnementale globale et de mieux comprendre les défis auxquels notre planète est confrontée.
Au-delà du changement climatique : les 9 limites planétaires
Si le réchauffement climatique est souvent au cœur des préoccupations, il ne représente en réalité qu’une facette de la crise environnementale. Comme l’explique Christophe Girardier, fondateur de Glimpact, l’humanité a déjà franchi 5 des 9 « limites planétaires » identifiées par les scientifiques, menaçant la capacité de la Terre à s’autoréguler :
- Changement climatique
- Érosion de la biodiversité
- Perturbation des cycles de l’azote et du phosphore
- Changement d’utilisation des sols
- Acidification des océans
Face à ces enjeux systémiques, il peut être difficile pour les citoyens de se sentir concernés et d’agir. C’est tout l’intérêt de MyGlimpact, qui rend ces concepts abstraits plus concrets et personnels.
Combien de planètes pour soutenir votre style de vie ?
Après avoir répondu à une série de questions sur vos habitudes de consommation, de transport ou encore d’alimentation, l’application MyGlimpact évalue votre impact sur 16 indicateurs environnementaux. Le verdict est donné sous la forme d’un nombre de Terre : si tout le monde adoptait votre mode de vie, combien de planètes seraient nécessaires pour subvenir durablement à nos besoins ?
Pour l’auteur de cet article, le résultat est sans appel : malgré de nombreux efforts pour adopter un style de vie plus durable ces dernières années (véhicule électrique, alimentation low-carb, isolation renforcée…), près de 3 planètes seraient nécessaires si toute l’humanité vivait comme lui. Un chiffre qui illustre bien l’ampleur du défi, alors même qu’une grande partie de l’impact environnemental est en réalité déterminée par les choix de société dans lesquels nous évoluons.
Partager la responsabilité entre citoyens, entreprises et décideurs
Loin de culpabiliser les utilisateurs, MyGlimpact cherche à faire prendre conscience que la responsabilité environnementale est partagée. Si nos choix individuels ont certes un impact, les leviers les plus importants se situent souvent au niveau des États, des décideurs politiques et des grandes entreprises. L’application fournit d’ailleurs des conseils ciblés, non seulement pour réduire son empreinte personnelle, mais aussi pour encourager des changements plus globaux via son engagement citoyen.
L’idée était de donner aux citoyens une vision de la réalité de l’état de la crise environnementale, qui n’est pas seulement le changement climatique, mais qui est systémique. La cause réelle de la crise environnementale est partiellement les citoyens, mais pas entièrement. La première responsabilité incombe à l’État, aux décideurs politiques et aux entreprises.
– Christophe Girardier, fondateur de Glimpact
MyGlimpact, un premier pas vers un mode de vie plus durable
Si elle ne révolutionne pas le concept d’empreinte environnementale, l’application MyGlimpact a le mérite de le rendre plus accessible et actionnable pour le grand public. En permettant à chacun de mieux comprendre son impact et sa place dans le système, elle peut encourager une prise de conscience et un passage à l’action, que ce soit à titre individuel ou collectif.
Évidemment, calculer son nombre de planètes ne suffira pas à résoudre la crise environnementale. Mais c’est un premier pas important vers un mode de vie plus durable, en phase avec les limites de notre écosystème. Un outil précieux à l’heure où il devient urgent d’agir à tous les niveaux pour préserver notre avenir commun sur Terre.
Combien de planètes pour soutenir votre style de vie ?
Après avoir répondu à une série de questions sur vos habitudes de consommation, de transport ou encore d’alimentation, l’application MyGlimpact évalue votre impact sur 16 indicateurs environnementaux. Le verdict est donné sous la forme d’un nombre de Terre : si tout le monde adoptait votre mode de vie, combien de planètes seraient nécessaires pour subvenir durablement à nos besoins ?
Pour l’auteur de cet article, le résultat est sans appel : malgré de nombreux efforts pour adopter un style de vie plus durable ces dernières années (véhicule électrique, alimentation low-carb, isolation renforcée…), près de 3 planètes seraient nécessaires si toute l’humanité vivait comme lui. Un chiffre qui illustre bien l’ampleur du défi, alors même qu’une grande partie de l’impact environnemental est en réalité déterminée par les choix de société dans lesquels nous évoluons.
Partager la responsabilité entre citoyens, entreprises et décideurs
Loin de culpabiliser les utilisateurs, MyGlimpact cherche à faire prendre conscience que la responsabilité environnementale est partagée. Si nos choix individuels ont certes un impact, les leviers les plus importants se situent souvent au niveau des États, des décideurs politiques et des grandes entreprises. L’application fournit d’ailleurs des conseils ciblés, non seulement pour réduire son empreinte personnelle, mais aussi pour encourager des changements plus globaux via son engagement citoyen.
L’idée était de donner aux citoyens une vision de la réalité de l’état de la crise environnementale, qui n’est pas seulement le changement climatique, mais qui est systémique. La cause réelle de la crise environnementale est partiellement les citoyens, mais pas entièrement. La première responsabilité incombe à l’État, aux décideurs politiques et aux entreprises.
– Christophe Girardier, fondateur de Glimpact
MyGlimpact, un premier pas vers un mode de vie plus durable
Si elle ne révolutionne pas le concept d’empreinte environnementale, l’application MyGlimpact a le mérite de le rendre plus accessible et actionnable pour le grand public. En permettant à chacun de mieux comprendre son impact et sa place dans le système, elle peut encourager une prise de conscience et un passage à l’action, que ce soit à titre individuel ou collectif.
Évidemment, calculer son nombre de planètes ne suffira pas à résoudre la crise environnementale. Mais c’est un premier pas important vers un mode de vie plus durable, en phase avec les limites de notre écosystème. Un outil précieux à l’heure où il devient urgent d’agir à tous les niveaux pour préserver notre avenir commun sur Terre.