Chronologie De La Chute De La Startup De Véhicules Électriques Fisker

Le constructeur automobile électrique Fisker, fondé par Henrik Fisker, avait de grandes ambitions pour révolutionner le marché avec son SUV Ocean. Malheureusement, la startup a rapidement rencontré de nombreux obstacles qui ont finalement conduit à sa faillite en juin 2024. Retour sur les événements clés de cette descente aux enfers.

2023 : Fisker rate ses objectifs de production et cherche des financements

Dès le deuxième trimestre 2023, Fisker produit seulement 1022 SUV Ocean, loin de son objectif de 1400 à 1700 véhicules. Pour soutenir ses opérations, la société émet alors pour 340 millions de dollars de dette convertible. En décembre, la startup réduit à nouveau ses prévisions de production annuelle à environ 10 000 véhicules, soit un quart de ses projections initiales.

Début 2024 : Problèmes de sécurité et enquêtes fédérales

Les premiers clients font état de nombreuses défaillances sur leur Ocean : perte de freinage, problèmes de changement de vitesse, portière conducteur bloquée, capot s’ouvrant en roulant… Ces plaintes poussent l’agence américaine de sécurité routière (NHTSA) à ouvrir pas moins de 4 enquêtes sur le SUV de Fisker en l’espace de quelques mois.

Fisker enchaîne les licenciements et suspend sa production

Face à ses difficultés, la startup procède à plusieurs vagues de réductions d’effectifs, licenciant 15% de ses employés en février 2024. Mi-mars, Fisker annonce une suspension de la production de l’Ocean pour 6 semaines ainsi que de « sérieux doutes » sur sa capacité à poursuivre ses activités sans une injection d’argent frais, ne disposant plus que de 121 millions de dollars de trésorerie.

Fisker a temporairement perdu la trace de millions de dollars de paiements clients lors de la montée en cadence des livraisons, en raison de procédures internes laxistes.

La chute s’accélère malgré les tentatives de sauvetage

Fin mars 2024, la bourse de New-York suspend la cotation de Fisker, estimant que le cours de l’action a atteint des niveaux « anormalement bas ». L’échec des négociations avec un grand constructeur prive aussi la startup de fonds de sauvetage potentiels. Henrik Fisker et sa femme réduisent leurs salaires à 1$ pour tenter de maintenir l’entreprise à flot.

  • Mai 2024 : Un 4ème rappel de sécurité est lancé sur le SUV Ocean
  • Fisker ne paierait plus certains de ses sous-traitants et fournisseurs
  • Les effectifs tombent à seulement 150 employés après une nouvelle vague de licenciements

Juin 2024 : La faillite devient inévitable

Malgré une ultime tentative de vendre son stock de 3231 SUV pour environ 14 000$ pièce, Fisker doit se résoudre à se placer sous la protection de la loi sur les faillites (chapitre 11). Des documents judiciaires révèlent que la startup était en difficulté dès août 2023 et tentait depuis de trouver un repreneur ou investisseur providentiel.

La faillite de Fisker illustre les immenses défis pour un nouvel entrant dans l’industrie automobile, entre montée en cadence industrielle, qualité et sécurité des véhicules produits et besoins colossaux de financement. L’avenir dira si un repreneur pourra donner une nouvelle vie à la technologie développée par la startup.

Face à ses difficultés, la startup procède à plusieurs vagues de réductions d’effectifs, licenciant 15% de ses employés en février 2024. Mi-mars, Fisker annonce une suspension de la production de l’Ocean pour 6 semaines ainsi que de « sérieux doutes » sur sa capacité à poursuivre ses activités sans une injection d’argent frais, ne disposant plus que de 121 millions de dollars de trésorerie.

Fisker a temporairement perdu la trace de millions de dollars de paiements clients lors de la montée en cadence des livraisons, en raison de procédures internes laxistes.

La chute s’accélère malgré les tentatives de sauvetage

Fin mars 2024, la bourse de New-York suspend la cotation de Fisker, estimant que le cours de l’action a atteint des niveaux « anormalement bas ». L’échec des négociations avec un grand constructeur prive aussi la startup de fonds de sauvetage potentiels. Henrik Fisker et sa femme réduisent leurs salaires à 1$ pour tenter de maintenir l’entreprise à flot.

  • Mai 2024 : Un 4ème rappel de sécurité est lancé sur le SUV Ocean
  • Fisker ne paierait plus certains de ses sous-traitants et fournisseurs
  • Les effectifs tombent à seulement 150 employés après une nouvelle vague de licenciements

Juin 2024 : La faillite devient inévitable

Malgré une ultime tentative de vendre son stock de 3231 SUV pour environ 14 000$ pièce, Fisker doit se résoudre à se placer sous la protection de la loi sur les faillites (chapitre 11). Des documents judiciaires révèlent que la startup était en difficulté dès août 2023 et tentait depuis de trouver un repreneur ou investisseur providentiel.

La faillite de Fisker illustre les immenses défis pour un nouvel entrant dans l’industrie automobile, entre montée en cadence industrielle, qualité et sécurité des véhicules produits et besoins colossaux de financement. L’avenir dira si un repreneur pourra donner une nouvelle vie à la technologie développée par la startup.

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