La Révolution Profonde De La Désalinisation : Cap Sur L’Innovation

Dans un monde où seulement 3% de l’eau est douce et facilement accessible, il est crucial de trouver des solutions innovantes pour faire face à la raréfaction de cette ressource précieuse. Alors que les régions arides sont confrontées à des sécheresses de plus en plus intenses, de nombreux regards se tournent vers les océans, qui représentent 97% de l’eau sur Terre. C’est dans ce contexte que de nouvelles startups de désalinisation émergent, avec une approche révolutionnaire : aller plus profond pour produire de l’eau potable de manière plus efficace et durable.

Un procédé énergivore en quête d’optimisation

La désalinisation par osmose inverse, technique la plus répandue actuellement, nécessite une grande quantité d’énergie. Des pompes puissantes sont utilisées pour forcer les molécules d’eau à travers une membrane spéciale, laissant derrière elles une saumure concentrée. Environ 70% de la consommation énergétique d’une usine d’osmose inverse provient du fonctionnement de ces pompes.

Chaque 100 gallons d’eau produits par osmose inverse nécessite environ 1,5 kilowattheure d’électricité.

L’osmose inverse en eau profonde : une solution prometteuse

Face à ce constat, des experts ont cherché d’autres moyens de produire de l’eau potable à partir de l’eau de mer. L’une des approches les plus prometteuses est connue sous le nom d’osmose inverse en eau profonde (DSRO). Cette technique consiste à immerger les équipements d’osmose inverse à une profondeur d’environ 400 à 600 mètres, où la pression naturelle aide à pousser l’eau à travers la membrane. Seules des pompes relativement petites sont nécessaires pour remonter l’eau douce des profondeurs jusqu’à la côte, consommant ainsi une fraction de l’électricité utilisée par la désalinisation à terre.

Des startups à la pointe de l’innovation

Plusieurs startups se sont lancées dans une course pour perfectionner cette technologie prometteuse. Parmi elles, on retrouve Flocean, OceanWell et Waterise. Elles tirent parti des avancées réalisées par l’industrie pétrolière et gazière en matière d’alimentation électrique, de communication et de robotique en eau profonde.

Le timing est parfait car la courbe des coûts et la courbe d’expérience ont vraiment été optimisées.

– Alexander Fuglesang, co-fondateur et PDG de Flocean

Ces startups projettent de déployer entre 5 et 50 modules de désalinisation par site, pouvant produire de l’eau en utilisant 30 à 50% moins d’énergie que l’osmose inverse à terre. De plus, l’eau qui en ressort est souvent plus froide que là où elle est utilisée, ce qui permet de l’utiliser d’abord pour absorber la chaleur des grands climatiseurs, offrant ainsi une économie d’énergie supplémentaire.

Un impact environnemental réduit

Comme pour la désalinisation à terre, la DSRO rejette de la saumure plus salée que l’eau de mer environnante. Cependant, le problème est moins aigu en raison de plusieurs facteurs :

  • La saumure produite est plus diluée, seulement 10 à 20% plus salée que l’eau de mer.
  • Les modules répartis rejettent la saumure dans la colonne d’eau, permettant une dispersion rapide.
  • La vitesse lente des pompes permet à la plupart des organismes marins de s’éloigner.

Des investisseurs séduits par le potentiel

Le potentiel de cette technologie innovante a attiré l’attention des investisseurs. En novembre, OceanWell a annoncé avoir levé 11 millions de dollars lors d’une série A, tandis que Flocean a annoncé en exclusivité à TechCrunch une levée de fonds de 9 millions de dollars en série A.

Alors que les crises de l’eau s’étendent à travers le monde, ces startups sont optimistes quant à leur capacité à combler le fossé. Selon Robert Bergstrom, fondateur et PDG d’OceanWell, cette technologie pourrait toucher environ un milliard de personnes et les sauver de la pauvreté hydrique.

La désalinisation en eau profonde représente une avancée majeure dans la quête de solutions durables pour faire face à la raréfaction de l’eau potable. Grâce à l’ingéniosité et à la persévérance de ces startups innovantes, cette technologie pourrait bien révolutionner la manière dont nous produisons de l’eau douce, tout en réduisant notre impact sur l’environnement marin. Une lueur d’espoir dans un contexte de crise hydrique mondiale.

Ces startups projettent de déployer entre 5 et 50 modules de désalinisation par site, pouvant produire de l’eau en utilisant 30 à 50% moins d’énergie que l’osmose inverse à terre. De plus, l’eau qui en ressort est souvent plus froide que là où elle est utilisée, ce qui permet de l’utiliser d’abord pour absorber la chaleur des grands climatiseurs, offrant ainsi une économie d’énergie supplémentaire.

Un impact environnemental réduit

Comme pour la désalinisation à terre, la DSRO rejette de la saumure plus salée que l’eau de mer environnante. Cependant, le problème est moins aigu en raison de plusieurs facteurs :

  • La saumure produite est plus diluée, seulement 10 à 20% plus salée que l’eau de mer.
  • Les modules répartis rejettent la saumure dans la colonne d’eau, permettant une dispersion rapide.
  • La vitesse lente des pompes permet à la plupart des organismes marins de s’éloigner.

Des investisseurs séduits par le potentiel

Le potentiel de cette technologie innovante a attiré l’attention des investisseurs. En novembre, OceanWell a annoncé avoir levé 11 millions de dollars lors d’une série A, tandis que Flocean a annoncé en exclusivité à TechCrunch une levée de fonds de 9 millions de dollars en série A.

Alors que les crises de l’eau s’étendent à travers le monde, ces startups sont optimistes quant à leur capacité à combler le fossé. Selon Robert Bergstrom, fondateur et PDG d’OceanWell, cette technologie pourrait toucher environ un milliard de personnes et les sauver de la pauvreté hydrique.

La désalinisation en eau profonde représente une avancée majeure dans la quête de solutions durables pour faire face à la raréfaction de l’eau potable. Grâce à l’ingéniosité et à la persévérance de ces startups innovantes, cette technologie pourrait bien révolutionner la manière dont nous produisons de l’eau douce, tout en réduisant notre impact sur l’environnement marin. Une lueur d’espoir dans un contexte de crise hydrique mondiale.

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