L’Inflation Reduction Act (IRA), promulguée en 2022, a ouvert la voie à toute une série de crédits d’impôt et d’incitations visant à réduire la pollution carbone aux États-Unis et à attirer des industries respectueuses du climat dans le pays. Sur ces deux points, la loi a été un succès, avec des émissions de carbone en baisse et des investissements dans les technologies vertes en hausse.
Cependant, avec le retour de Donald Trump à la présidence, de nombreux observateurs s’interrogent sur l’avenir de cette loi progressiste. Pendant sa campagne, Trump a souvent critiqué des éléments clés de l’IRA, des crédits d’impôt pour le solaire et l’éolien aux véhicules électriques en passant par les initiatives de justice environnementale. Mais cela ne signifie pas nécessairement la fin de cette loi historique pour autant.
L’IRA, une aubaine pour les startups
Depuis son adoption, l’IRA a été une véritable aubaine pour les startups du secteur des technologies vertes. Les crédits d’impôt ont encouragé les investisseurs à injecter des fonds dans le nucléaire, l’hydrogène et tout ce qui touche aux véhicules électriques. Le nucléaire, l’une des sources d’électricité les plus coûteuses aux États-Unis, bénéficie d’un crédit d’impôt à la production dans le cadre de cette loi. C’est également le cas de l’hydrogène vert, ce qui l’aide à atteindre bien plus rapidement la parité des coûts avec l’hydrogène dérivé des combustibles fossiles.
Les startups spécialisées dans les batteries ont aussi grandement profité de l’IRA, les grands constructeurs cherchant à développer des chaînes d’approvisionnement nationales pour leurs nouvelles usines aux États-Unis. Des startups ont même vu le jour pour aider les propriétaires et les bailleurs à installer des pompes à chaleur et des chargeurs de véhicules électriques. Un véritable effet d’entraînement qui a permis d’élargir l’impact au-delà du coup porté au Trésor américain.
Un réel succès à de nombreux égards
Selon de nombreuses mesures, la loi a été un succès :
- Plus de 270 projets d’énergie propre annoncés dès la première année
- Les investissements privés dans ce domaine ont dépassé les 130 milliards de dollars
- Les entreprises ont investi dans la production et les consommateurs ont dépensé dans les VE, les pompes à chaleur, etc.
Selon le Rhodium Group, les batteries destinées aux VE et au stockage à l’échelle du réseau ont sans doute le plus bénéficié : les investisseurs ont misé 110 milliards de dollars sur ce secteur à ce jour, d’après Benchmark Mineral Intelligence.
Des obstacles pour Trump, mais pas insurmontables
Le plus grand obstacle auquel Trump sera confronté est le fait que l’IRA est déjà en vigueur. L’abroger nécessitera une majorité à l’épreuve de l’obstruction systématique au Sénat. De nombreuses politiques précédentes liées au climat sous Barack Obama étaient des décrets, plus faciles à inverser, ou des changements réglementaires, qui prennent plus de temps mais peuvent être moins difficiles à mettre en œuvre que l’abrogation d’une loi.
L’administration Trump pourrait être en mesure d’édulcorer certaines dispositions et de réorienter certains financements. Mais étant donné le soutien des républicains modérés et la popularité des dispositions de la loi auprès du public, il est peu probable que Trump puisse éliminer entièrement la loi.
Des perspectives qui restent positives pour la tech verte
Malgré les incertitudes politiques, les perspectives pour les startups climatiques restent globalement positives. L’IRA a créé une dynamique qui ne va pas s’arrêter du jour au lendemain, avec des investissements massifs, de nouveaux acteurs et des changements de comportements des consommateurs.
Comme le souligne un rapport du Rhodium Group :
L’IRA fournit une boussole politique à long terme pour les énergies propres et établit une base solide pour la construction d’un avenir énergétique plus propre.
Même si Trump tente de revenir sur certains aspects de la loi, il est peu probable qu’il parvienne à démanteler complètement ce cadre porteur pour la transition écologique. Les startups du secteur peuvent donc continuer à innover et à se développer, en s’appuyant sur les incitations de l’IRA et sur une demande croissante pour des solutions bas carbone.
Un nouvel écosystème est en train de se mettre en place autour des technologies vertes, avec l’IRA comme catalyseur. Et cet élan ne semble pas prêt de retomber, présidence Trump ou non. Les entrepreneurs du climat ont donc encore de beaux jours devant eux pour construire un avenir plus durable et résilient.
Le plus grand obstacle auquel Trump sera confronté est le fait que l’IRA est déjà en vigueur. L’abroger nécessitera une majorité à l’épreuve de l’obstruction systématique au Sénat. De nombreuses politiques précédentes liées au climat sous Barack Obama étaient des décrets, plus faciles à inverser, ou des changements réglementaires, qui prennent plus de temps mais peuvent être moins difficiles à mettre en œuvre que l’abrogation d’une loi.
L’administration Trump pourrait être en mesure d’édulcorer certaines dispositions et de réorienter certains financements. Mais étant donné le soutien des républicains modérés et la popularité des dispositions de la loi auprès du public, il est peu probable que Trump puisse éliminer entièrement la loi.
Des perspectives qui restent positives pour la tech verte
Malgré les incertitudes politiques, les perspectives pour les startups climatiques restent globalement positives. L’IRA a créé une dynamique qui ne va pas s’arrêter du jour au lendemain, avec des investissements massifs, de nouveaux acteurs et des changements de comportements des consommateurs.
Comme le souligne un rapport du Rhodium Group :
L’IRA fournit une boussole politique à long terme pour les énergies propres et établit une base solide pour la construction d’un avenir énergétique plus propre.
Même si Trump tente de revenir sur certains aspects de la loi, il est peu probable qu’il parvienne à démanteler complètement ce cadre porteur pour la transition écologique. Les startups du secteur peuvent donc continuer à innover et à se développer, en s’appuyant sur les incitations de l’IRA et sur une demande croissante pour des solutions bas carbone.
Un nouvel écosystème est en train de se mettre en place autour des technologies vertes, avec l’IRA comme catalyseur. Et cet élan ne semble pas prêt de retomber, présidence Trump ou non. Les entrepreneurs du climat ont donc encore de beaux jours devant eux pour construire un avenir plus durable et résilient.