Le géant de la technologie Google se retrouve dans une position délicate alors que le Département de la Justice (DOJ) des États-Unis lui ordonne de se séparer de son navigateur phare, Chrome. Cette décision sans précédent vise à mettre un terme à ce que le DOJ considère comme un monopole illégal de Google dans le secteur de la recherche en ligne.
Un monopole qui pose « un défi significatif »
En août dernier, le juge Amit Mehta du tribunal de district avait statué que Google abusait de sa position dominante dans le secteur de la recherche, constituant ainsi un monopole illégal. Selon les dernières conclusions du DOJ, la possession par Google d’Android et de Chrome représente « un défi significatif » pour l’application de mesures visant à rendre le marché de la recherche plus compétitif.
Anthropic lève 4 milliards de dollars supplémentaires auprès d’Amazon
Pendant ce temps, Anthropic, une entreprise d’intelligence artificielle, a levé 4 milliards de dollars supplémentaires auprès d’Amazon. Dans le cadre de cet accord, Anthropic fera d’Amazon Web Services (AWS) son principal partenaire pour l’entraînement de ses modèles d’IA générative. L’entreprise collabore également avec Annapurna Labs, la division d’AWS spécialisée dans la fabrication de puces, pour développer les futures générations d’accélérateurs Trainium, les puces sur mesure d’AWS pour l’entraînement de modèles d’IA.
OpenAI supprime accidentellement des preuves potentielles dans un procès pour violation de droits d’auteur
Dans une autre affaire judiciaire impliquant l’IA, les avocats du New York Times et du Daily News affirment qu’OpenAI a accidentellement supprimé des preuves potentielles dans le cadre de leur procès pour violation de droits d’auteur contre l’entreprise. OpenAI avait accepté de fournir deux machines virtuelles pour permettre aux avocats de rechercher leur contenu protégé par le droit d’auteur dans ses ensembles de données d’entraînement d’IA. Cependant, selon une lettre des avocats des éditeurs, les ingénieurs d’OpenAI ont effacé toutes les données de recherche des éditeurs stockées sur l’une des machines virtuelles.
Autres actualités
- Kim Kardashian a eu l’occasion de manipuler Optimus, le robot humanoïde bipède de Tesla.
- La valorisation d’Oura, fabricant de bagues intelligentes, dépasse les 5 milliards de dollars suite à un investissement de 75 millions de dollars de Dexcom.
- Partiful, l’application de planification d’événements personnalisables qui défie les solutions plus anciennes comme Evite et Facebook Events, est un favori de la génération Z et vient d’être nommée meilleure application de 2024 par Google.
L’IA dans notre quotidien
Alors que les géants de la tech comme Google et Amazon sont au cœur de batailles juridiques autour de l’IA, cette technologie s’immisce de plus en plus dans notre quotidien. De Bluesky, le nouveau réseau social qui capitalise sur la demande de personnalisation des utilisateurs, aux outils d’étude basés sur l’IA qui exploitent la tendance « brainrot » de TikTok, en passant par Siri qui cherche à rattraper son retard avec une version plus conversationnelle, l’IA façonne notre manière de communiquer, d’apprendre et de nous divertir.
Les gens se tournent fréquemment vers les chatbots d’IA générative pour poser des questions sur leurs problèmes de santé et mieux comprendre leur état de santé.
– Zack Whittaker, journaliste tech
Mais comme le souligne Zack Whittaker, il est bon de se rappeler que ce qui se retrouve sur Internet ne disparaît jamais vraiment. Ainsi, avant de télécharger vos radiographies sur un chatbot, réfléchissez-y à deux fois. Vos données médicales méritent une protection particulière.
Dans ce paysage technologique en constante évolution, une chose est sûre : l’IA continuera de faire les gros titres, que ce soit dans les tribunaux ou dans notre vie de tous les jours. Reste à savoir comment nous, en tant que société, choisirons de l’encadrer et de l’utiliser de manière éthique et responsable.
