Dans un contexte de tension géopolitique croissante et de menace d’une nouvelle course aux armements dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA), le Royaume-Uni prend les devants. Le gouvernement britannique vient en effet d’annoncer le lancement d’un nouveau laboratoire de recherche en sécurité IA, baptisé LASR, pour Laboratory for AI Security Research.
Un laboratoire pour contrer la Russie et protéger les alliés
L’objectif affiché de ce laboratoire est de « protéger le Royaume-Uni et ses alliés contre les nouvelles menaces » liées à l’IA, en particulier celles émanant de la Russie. Comme l’a souligné Pat McFadden, Chancelier du Duché de Lancastre, lors de la Conférence sur la cyberdéfense de l’OTAN à Londres :
N’ayez aucun doute – le Royaume-Uni et les autres pays dans cette salle observent la Russie. Nous savons exactement ce qu’ils font, et nous controns leurs attaques à la fois publiquement et en coulisses.
– Pat McFadden, Chancelier du Duché de Lancastre
Le laboratoire LASR travaillera en partenariat avec divers départements gouvernementaux tels que le Foreign Commonwealth and Development Office, le Government Communications Headquarters (GCHQ) ou encore l’Alan Turing Institute et l’AI Safety Institute. Des universités comme Oxford et Queen’s University Belfast sont également impliquées.
Une collaboration internationale pour faire face aux cyberattaques
Au-delà des frontières britanniques, LASR entend poursuivre des collaborations avec des « partenaires partageant les mêmes idées », notamment les pays du Five Eyes (Australie, Canada, Nouvelle-Zélande, Royaume-Uni, États-Unis) et les membres de l’OTAN. Une coopération jugée essentielle face à la recrudescence des cyberattaques orchestrées par des États comme la Russie, la Chine ou l’Iran.
Comme l’a récemment souligné Brad Smith, Président de Microsoft, les hackers gouvernementaux russes continuent d’infiltrer les systèmes de l’entreprise, un an après une précédente attaque. Il a ainsi exhorté le Président-élu Donald Trump à adopter une position plus ferme vis-à-vis de ces États.
L’IA comme arme à double tranchant
Si l’IA peut être utilisée par les attaquants pour amplifier les menaces existantes, en s’adaptant en temps réel pour échapper à la détection ou en exploitant les vulnérabilités de façon plus efficace, elle peut aussi servir à créer de meilleurs outils de cyberdéfense. Comme l’explique Pat McFadden :
Bien que l’IA puisse amplifier les cybermenaces existantes, elle peut également créer de meilleurs outils de cyberdéfense et offre aux agences de renseignement des opportunités de collecter, d’analyser et de produire des informations plus utiles.
– Pat McFadden, Chancelier du Duché de Lancastre
C’est précisément l’un des enjeux du laboratoire LASR : exploiter le potentiel de l’IA pour contrer les cyberattaques, identifier les vulnérabilités et développer de nouveaux outils de cyberdéfense.
Une initiative qui s’inscrit dans une stratégie plus large
Le lancement de LASR fait écho à d’autres initiatives britanniques récentes en matière de cybersécurité. En juillet dernier, le gouvernement a notamment annoncé un nouveau projet de loi, le Cyber Security and Resilience bill, destiné à protéger les services publics face à la multiplication des cyberattaques visant les infrastructures et services critiques comme les hôpitaux.
Avec un financement initial de 8,22 millions de livres sterling (10,3 millions de dollars), le laboratoire LASR adopte un « modèle catalytique » qui vise à attirer les contributions d’autres entités issues de l’industrie. Un modèle collaboratif essentiel pour faire face, ensemble, à l’ampleur des défis à venir dans cette « nouvelle course aux armements de l’IA ».
En résumé, avec LASR, le Royaume-Uni entend :
- Contrer les menaces IA, notamment celles venant de Russie
- Collaborer avec des alliés clés (Five Eyes, OTAN)
- Exploiter l’IA pour créer de meilleurs outils de cyberdéfense
- Attirer des contributions de l’industrie via un modèle collaboratif
Une initiative ambitieuse qui témoigne de l’importance stratégique de l’IA dans le domaine de la sécurité, et de la volonté britannique d’être à la pointe dans cette « nouvelle course aux armements » technologique.
Une collaboration internationale pour faire face aux cyberattaques
Au-delà des frontières britanniques, LASR entend poursuivre des collaborations avec des « partenaires partageant les mêmes idées », notamment les pays du Five Eyes (Australie, Canada, Nouvelle-Zélande, Royaume-Uni, États-Unis) et les membres de l’OTAN. Une coopération jugée essentielle face à la recrudescence des cyberattaques orchestrées par des États comme la Russie, la Chine ou l’Iran.
Comme l’a récemment souligné Brad Smith, Président de Microsoft, les hackers gouvernementaux russes continuent d’infiltrer les systèmes de l’entreprise, un an après une précédente attaque. Il a ainsi exhorté le Président-élu Donald Trump à adopter une position plus ferme vis-à-vis de ces États.
L’IA comme arme à double tranchant
Si l’IA peut être utilisée par les attaquants pour amplifier les menaces existantes, en s’adaptant en temps réel pour échapper à la détection ou en exploitant les vulnérabilités de façon plus efficace, elle peut aussi servir à créer de meilleurs outils de cyberdéfense. Comme l’explique Pat McFadden :
Bien que l’IA puisse amplifier les cybermenaces existantes, elle peut également créer de meilleurs outils de cyberdéfense et offre aux agences de renseignement des opportunités de collecter, d’analyser et de produire des informations plus utiles.
– Pat McFadden, Chancelier du Duché de Lancastre
C’est précisément l’un des enjeux du laboratoire LASR : exploiter le potentiel de l’IA pour contrer les cyberattaques, identifier les vulnérabilités et développer de nouveaux outils de cyberdéfense.
Une initiative qui s’inscrit dans une stratégie plus large
Le lancement de LASR fait écho à d’autres initiatives britanniques récentes en matière de cybersécurité. En juillet dernier, le gouvernement a notamment annoncé un nouveau projet de loi, le Cyber Security and Resilience bill, destiné à protéger les services publics face à la multiplication des cyberattaques visant les infrastructures et services critiques comme les hôpitaux.
Avec un financement initial de 8,22 millions de livres sterling (10,3 millions de dollars), le laboratoire LASR adopte un « modèle catalytique » qui vise à attirer les contributions d’autres entités issues de l’industrie. Un modèle collaboratif essentiel pour faire face, ensemble, à l’ampleur des défis à venir dans cette « nouvelle course aux armements de l’IA ».
En résumé, avec LASR, le Royaume-Uni entend :
- Contrer les menaces IA, notamment celles venant de Russie
- Collaborer avec des alliés clés (Five Eyes, OTAN)
- Exploiter l’IA pour créer de meilleurs outils de cyberdéfense
- Attirer des contributions de l’industrie via un modèle collaboratif
Une initiative ambitieuse qui témoigne de l’importance stratégique de l’IA dans le domaine de la sécurité, et de la volonté britannique d’être à la pointe dans cette « nouvelle course aux armements » technologique.