Dans un revirement surprenant, Marc Andreessen et Ben Horowitz, les célèbres cofondateurs du fonds de capital-risque Andreessen Horowitz (a16z), ont annoncé leur soutien à Donald Trump pour l’élection présidentielle américaine de 2024. Démocrate de longue date, Andreessen explique ce changement radical par une conviction : les politiques de Trump seraient bien plus favorables à la tech, et en particulier à l’écosystème des startups.
La puissance technologique, clé de la domination américaine
Selon Andreessen et Horowitz, la puissance technologique constitue, avec l’économie et la force militaire, l’un des trois piliers ayant permis aux États-Unis de s’imposer comme première puissance mondiale au siècle dernier. C’est grâce à sa supériorité dans ces domaines que l’Amérique a pu vaincre pacifiquement l’URSS lors de la Guerre Froide.
Si vous n’avez pas la technologie, vous n’aurez ni l’économie, ni l’armée.
– Marc Andreessen
Biden étoufferait l’innovation par la régulation
Pour les dirigeants d’a16z, l’administration Biden freine les startups en les sur-réglementant et en les taxant inutilement, là où Trump favoriserait l’épanouissement de l’innovation :
- Ils sont en désaccord avec le projet de la Maison Blanche de réguler fortement l’intelligence artificielle
- Contrairement à Biden, le plan de régulation des crypto-monnaies de Trump serait un « soutien sans réserve à tout l’espace »
- La proposition de Biden de taxer les plus-values latentes rendrait les startups « totalement impensables »
Trump conscient des enjeux de l’IA face à la Chine
Lors d’un récent dîner, Trump aurait confié à Andreessen et Horowitz que malgré le côté effrayant de l’IA, les États-Unis devaient absolument l’emporter dans ce domaine face à la Chine. Une position jugée plus lucide que celle de l’administration actuelle.
La tech, un enjeu crucial pour le futur
En soutenant publiquement Trump, les cofondateurs d’Andreessen Horowitz affirment prendre position pour « le futur de notre activité, le futur de la technologie et le futur de l’Amérique ». Un choix qu’ils assument malgré la controverse, convaincus que la destinée de la tech américaine est en jeu dans cette élection.
Reste à voir si cette prise de position audacieuse de deux figures emblématiques de la Silicon Valley influencera le vote des entrepreneurs et investisseurs tech. Une chose est sûre : la réglementation du secteur s’annonce comme l’un des thèmes majeurs de la campagne présidentielle à venir.