Saviez-vous qu’à chaque paiement par carte, des frais souvent méconnus et opaques sont à la charge des commerçants ? Représentant entre 3 et 4% du montant total facturé sur l’année, ces frais ont un impact non négligeable sur les coûts et la fidélisation client. Zoom sur cet enjeu économique de premier ordre avec Satispay, acteur majeur du paiement mobile en Italie.
69% des commerçants méconnaissent les frais de paiement
Selon une étude YouGov pour Satispay, près de 7 commerçants sur 10 n’ont pas une idée précise des frais appliqués lors d’un paiement par carte. Pire, 11% en ignoreraient totalement l’existence. Pourtant, ces frais pèsent lourd dans les charges :
- Les frais de réseaux facturés par Visa, Mastercard… pour l’utilisation de leurs réseaux de cartes
- Les frais d’interchange variant selon le pays d’émission de la carte et la banque
- Les frais bancaires de la banque du commerçant
Au total, ces « 3 couches de frais » représentent en moyenne 3 à 4% du chiffre d’affaires encaissé par carte pour un commerçant, sans compter l’impact sur la fidélisation.
La transparence, enjeu clé pour les commerçants
Face à l’opacité qui entoure ces frais, Pascal Cotte, DG France de Satispay, insiste sur « une nécessité de transparence absolue ». Les intermédiaires complexifient en effet la structure tarifaire, chacun prenant son « péage ». Une solution serait de réduire le nombre d’acteurs impliqués.
C’est le pari de Satispay, qui se positionne en tiers de confiance permettant de simplifier le parcours et de limiter les frais dans la durée. Un enjeu crucial face aux récentes hausses tarifaires de Visa et Mastercard, officiellement motivées par l’inflation.
Nos commerçants nous disent : je ne comprends pas ce que je paye, c’est très important de comprendre, et je suis prêt à changer de solution si elle m’apporte plus que le simple encaissement.
– Pascal Cotte, DG France de Satispay
Répercuter les frais, un risque pour la fidélisation client
Si certains commerçants peuvent être tentés de répercuter la hausse des frais sur leurs prix finaux, cela comporte un risque non négligeable pour la fidélisation de la clientèle. En effet, les consommateurs n’ayant pas connaissance de ces frais cachés risquent de penser à une simple augmentation des tarifs du commerçant.
Pour Pascal Cotte, la priorité est donc de proposer aux professionnels une alternative compétitive et transparente, intégrant des services à valeur ajoutée au-delà du simple encaissement. L’enjeu : permettre aux commerçants de maîtriser leurs coûts sans rogner sur la qualité de l’expérience client.
À l’heure où la carte représente un paiement sur deux en France, il y a urgence à faire la lumière sur ces frais obscurs qui pèsent lourdement dans les comptes des commerçants. Entre enjeux de compétitivité et de fidélisation, les acteurs innovants ont une carte à jouer pour « débrider » le paiement.