Daniel Francis, ingénieur logiciel, mène une double vie. Le jour, il code pour des géants de la tech comme Twitter. La nuit, il file à toute allure aux côtés des forces de l’ordre, avec pour seul but d’améliorer leur quotidien grâce à l’intelligence artificielle. Son histoire épique, qui mêle courses-poursuites effrénées et passion pour l’innovation, l’a mené à fonder Abel, une startup en plein essor.
Sur les traces d’Elon Musk
Tout commence lorsque Daniel, développeur chez Twitter, se fait passer pour un ingénieur mécontent lors des licenciements massifs orchestrés par Elon Musk en 2023. Contre toute attente, il est embauché ! Une anecdote cocasse qui cache une réalité plus sombre :
Travailler pour Elon, c’est bien plus stressant que de monter dans une voiture de police lancée à pleine vitesse !
– Daniel Francis, fondateur d’Abel
Un tournant décisif
C’est en aidant une amie à échapper à un mariage toxique que Daniel prend conscience des difficultés rencontrées par les forces de l’ordre. Malgré des appels répétés, la police met 45 minutes à intervenir à chaque fois. En cause : un cruel manque d’effectifs et une paperasserie chronophage. Les agents passent en effet un tiers de leur temps à rédiger des rapports !
Ce chiffre a changé ma vie. C’est une perte de temps hallucinante !
– Daniel Francis
L’IA à la rescousse
Obsédé par l’idée de réduire ce fardeau administratif grâce aux nouveaux modèles d’IA, Daniel crée une démo pour Abel en filmant des mises en scène de délits mineurs avec ses amis. Le succès est immédiat : à Richmond, les policiers organisent désormais leurs journées en fonction de l’outil. Au lieu de s’arrêter 40 minutes pour taper un rapport, ils peuvent attendre la fin de leur service et simplement éditer le premier jet généré par Abel.
Dans le feu de l’action
Pour perfectionner son IA, Daniel n’hésite pas à accompagner les agents sur le terrain. C’est lors d’un banal contrôle qui tourne mal qu’il vit sa course-poursuite la plus mémorable. Pendant 40 minutes, la voiture du suspect slalome à plus de 200 km/h, frôlant les véhicules en stationnement et semant la panique sur l’autoroute. En observant le policier près de lui, en sueur et le cœur battant, Daniel réfléchit à la façon dont l’IA pourrait retracer le périple dans un rapport :
- Lister chaque petite rue empruntée
- Détailler tous les virages
- Rédiger un compte-rendu massif
Le succès au rendez-vous
Seulement quelques mois après sa création, Abel boucle un tour de table de 5 millions de dollars mené par Day One Ventures, avec la participation de Long Journey Ventures et le soutien de Y Combinator. Ces fonds permettront à Daniel d’étoffer ses équipes d’ingénieurs et de perfectionner son IA. Car la concurrence est rude, d’Axon et son produit Draft One aux petites startups comme Policereports.ai.
Une mission noble
Au-delà du défi technologique, Daniel est animé par une vision plus large. Il est convaincu que soulager les policiers des tâches administratives aura un impact positif pour tous :
- Des agents moins surchargés et moins sujets au burnout
- Plus de temps consacré au véritable cœur de leur métier
- Une présence renforcée sur le terrain pour mieux servir les citoyens
L’histoire d’Abel ne fait que commencer, mais elle promet déjà de révolutionner le quotidien des forces de l’ordre. Avec sa vision ambitieuse, son parcours atypique et ses anecdotes haletantes, Daniel Francis incarne parfaitement l’esprit startup : celui d’un entrepreneur prêt à tout pour changer le monde, une course-poursuite à la fois.
