L’affaire fait grand bruit depuis plusieurs semaines : l’actrice Scarlett Johansson a menacé de poursuites judiciaires la startup OpenAI pour avoir prétendument répliqué sa voix sans autorisation pour son assistant vocal Sky. Mais selon un article récent du Washington Post, la réalité serait tout autre. Plongeons dans les révélations de ce dossier brûlant.
OpenAI cherchait des voix chaleureuses, pas celle de Johansson
D’après le Washington Post, des mois avant que le CEO d’OpenAI Sam Altman ne contacte Scarlett Johansson, la startup était en quête d’acteurs ayant des voix « chaleureuses, engageantes et charismatiques », âgés de 25 à 45 ans et non syndiqués. Un point crucial : à aucun moment il n’a été spécifié dans ces offres de postes que l’objectif était d’approcher la voix de l’actrice américaine.
L’agent de l’actrice prêtant sa voix à Sky a déclaré qu’OpenAI n’avait jamais fait mention de Johansson ou du film Her lors de la signature du contrat.
De plus, la voix de Sky n’a pas été retouchée numériquement pour ressembler à celle de la star. Tout semble indiquer qu’OpenAI recherchait simplement des timbres vocaux agréables et non une copie de Scarlett Johansson.
Sam Altman non impliqué, Mira Murati en charge de la sélection
Autre révélation intéressante : la sélection des voix a été réalisée par la CTO d’OpenAI Mira Murati, sans aucune implication de Sam Altman. Ce dernier ne semble donc pas directement responsable du choix de la voix incriminée.
En interne, le staff d’OpenAI vivrait d’ailleurs très mal la décision de Johansson de recourir à la voie légale. Beaucoup estiment que la voix de Sky ne ressemble pas tant que ça à celle de l’actrice, ce que tendent à confirmer les vidéos comparatives circulant en ligne.
Sky, plus proche de Rachida Jones que de Scarlett Johansson ?
Ironie de l’histoire, de nombreux internautes ont noté une similarité frappante entre la voix de Sky et celle de… Rachida Jones ! Bien plus qu’avec Scarlett Johansson en tout cas. L’actrice aurait-elle signé avec OpenAI sans le crier sur les toits ? Le mystère reste entier.
Quoi qu’il en soit, cette affaire soulève de nombreuses questions juridiques pour l’avenir. Quelle protection pour les sociétés d’IA souhaitant utiliser des voix « chaleureuses et engageantes » sans risquer d’être trainées en justice ? La justice devra trancher et créer un cadre clair.
Une chose est sûre : contrairement à ce que laissaient penser les accusations de Scarlett Johansson, la volonté d’OpenAI de répliquer sa voix ne semble pas si évidente. L’affaire est loin d’être terminée et promet encore de nombreux rebondissements. Affaire à suivre !