Le géant indien de la livraison de repas Swiggy vient de lancer un nouveau service audacieux : la livraison de plats en seulement 10 minutes. Cette annonce marque une nouvelle étape dans l’intensification de la concurrence sur le marché ultra-rapide du quick-commerce en Inde, qui connaît une croissance fulgurante.
Swiggy s’allie à plus de 2700 restaurants pour des livraisons ultra-rapides
Pour réaliser cet exploit, Swiggy s’est associé à plus de 2700 restaurants à travers le pays, dont les grandes chaînes mondiales KFC, McDonald’s et Starbucks. Le service, appelé Bolt, se concentre sur des plats rapides à préparer et opère dans un rayon de 2 kilomètres autour des clients.
Selon Rohit Kapoor, responsable de la livraison de repas chez Swiggy, l’objectif est de réduire les temps d’attente pour les articles fréquemment commandés comme le café, les burgers et le biryani. La startup basée à Bangalore, qui prévoit d’entrer en bourse d’ici un mois environ, mise sur la rapidité pour se démarquer.
Il y a dix ans, Swiggy a révolutionné la livraison de repas en réduisant les temps d’attente moyens à 30 minutes. Aujourd’hui, nous réduisons encore cette attente pour les articles fréquemment commandés.
– Rohit Kapoor, responsable de la livraison de repas chez Swiggy
Une concurrence acharnée sur le marché indien du quick-commerce
Le lancement de Bolt par Swiggy intensifie la concurrence sur le marché indien du quick-commerce, en plein essor. Ce secteur a connu une croissance de plus de 100 % en un an, porté par des acteurs majeurs comme :
- Blinkit (racheté par Zomato)
- Instamart (le service de quick-commerce de Swiggy)
- Zepto (soutenu par le fonds StepStone)
- BigBasket (détenu par le conglomérat Tata)
Ces startups changent radicalement les habitudes de consommation de millions d’Indiens en leur promettant une satisfaction immédiate pour une gamme de produits toujours plus large. Certains analystes estiment même que les acteurs du quick-commerce commencent à grignoter des parts de marché aux géants du e-commerce.
Un modèle reposant sur des « dark stores » et des livreurs dédiés
Pour tenir sa promesse de livraison en 10 minutes sur des milliers de références, Swiggy s’appuie sur un dense maillage d’entrepôts urbains appelés « dark stores ». Ces mini-entrepôts permettent de stocker les produits au plus près des consommateurs.
Avec ce nouveau service, Swiggy espère consolider sa position de leader face à son grand rival Zomato, lui aussi très offensif sur le créneau du quick-commerce depuis le rachat de Blinkit. Mais au-delà de ce duel, c’est toute l’industrie de la FoodTech indienne qui est en ébullition.
Les investisseurs misent des milliards de dollars sur ces startups capables de révolutionner la distribution alimentaire grâce au numérique. L’enjeu : capter les dépenses croissantes d’une classe moyenne indienne toujours plus connectée et avide d’instantanéité, dans un pays qui comptera bientôt le plus d’internautes au monde.
Néanmoins, la course à l’ultra-rapidité n’est pas sans risques. Les marges sont faibles, les coûts logistiques élevés et les volumes doivent être massifs pour espérer atteindre la rentabilité. Sans compter les défis sociaux et environnementaux d’un modèle poussé à l’extrême. Jusqu’où la quête de l’immédiateté mènera-t-elle les acteurs du quick-commerce ? La réponse dans les prochains mois, qui s’annoncent décisifs pour le secteur.
La startup indienne, qui livre déjà des millions de repas chaque mois dans 600 villes, a dû mettre en place une logistique spécifique avec des livreurs entièrement dédiés au service Bolt. Swiggy assure cependant que ses livreurs ne subiront pas de pénalités ni ne recevront de primes en fonction du respect des 10 minutes, car ils ne sont pas informés de la distinction entre les commandes Bolt et les commandes classiques.
L’ultra-rapidité, nouveau terrain de bataille des startups FoodTech
Avec ce nouveau service, Swiggy espère consolider sa position de leader face à son grand rival Zomato, lui aussi très offensif sur le créneau du quick-commerce depuis le rachat de Blinkit. Mais au-delà de ce duel, c’est toute l’industrie de la FoodTech indienne qui est en ébullition.
Les investisseurs misent des milliards de dollars sur ces startups capables de révolutionner la distribution alimentaire grâce au numérique. L’enjeu : capter les dépenses croissantes d’une classe moyenne indienne toujours plus connectée et avide d’instantanéité, dans un pays qui comptera bientôt le plus d’internautes au monde.
Néanmoins, la course à l’ultra-rapidité n’est pas sans risques. Les marges sont faibles, les coûts logistiques élevés et les volumes doivent être massifs pour espérer atteindre la rentabilité. Sans compter les défis sociaux et environnementaux d’un modèle poussé à l’extrême. Jusqu’où la quête de l’immédiateté mènera-t-elle les acteurs du quick-commerce ? La réponse dans les prochains mois, qui s’annoncent décisifs pour le secteur.
La startup indienne, qui livre déjà des millions de repas chaque mois dans 600 villes, a dû mettre en place une logistique spécifique avec des livreurs entièrement dédiés au service Bolt. Swiggy assure cependant que ses livreurs ne subiront pas de pénalités ni ne recevront de primes en fonction du respect des 10 minutes, car ils ne sont pas informés de la distinction entre les commandes Bolt et les commandes classiques.
L’ultra-rapidité, nouveau terrain de bataille des startups FoodTech
Avec ce nouveau service, Swiggy espère consolider sa position de leader face à son grand rival Zomato, lui aussi très offensif sur le créneau du quick-commerce depuis le rachat de Blinkit. Mais au-delà de ce duel, c’est toute l’industrie de la FoodTech indienne qui est en ébullition.
Les investisseurs misent des milliards de dollars sur ces startups capables de révolutionner la distribution alimentaire grâce au numérique. L’enjeu : capter les dépenses croissantes d’une classe moyenne indienne toujours plus connectée et avide d’instantanéité, dans un pays qui comptera bientôt le plus d’internautes au monde.
Néanmoins, la course à l’ultra-rapidité n’est pas sans risques. Les marges sont faibles, les coûts logistiques élevés et les volumes doivent être massifs pour espérer atteindre la rentabilité. Sans compter les défis sociaux et environnementaux d’un modèle poussé à l’extrême. Jusqu’où la quête de l’immédiateté mènera-t-elle les acteurs du quick-commerce ? La réponse dans les prochains mois, qui s’annoncent décisifs pour le secteur.