Token Security lève 20 millions de dollars pour protéger les identités machines

Dans un monde toujours plus connecté et dépendant du cloud computing, la prolifération des identités machines expose les entreprises à de nouveaux risques de cybersécurité. En effet, les hackers ciblent de plus en plus ces comptes non-humains, souvent moins bien sécurisés et supervisés que les identités des employés. C’est pour répondre à cette menace grandissante que la startup israélienne Token Security a développé une plateforme d’intelligence artificielle permettant de détecter et prévenir les attaques visant les identités machines.

20 millions de dollars pour muscler la cybersécurité des identités machines

Fondée en 2023, Token Security vient de boucler un tour de table de série A de 20 millions de dollars mené par Notable Capital, avec la participation de TLV Partners et de dirigeants de Palo Alto Networks, CrowdStrike et Check Point. Cette levée de fonds porte le financement total de la jeune pousse à 27 millions de dollars. Elle va permettre à Token Security de déménager son siège social en Californie, d’étoffer les capacités IA de sa plateforme et de renforcer son équipe dirigeante.

La startup compte déjà parmi ses clients le géant de l’informatique HPE. Sa solution analyse l’ensemble du parc technologique d’une entreprise pour identifier automatiquement les identités machines et leurs responsables. Cela permet de détecter les potentielles failles de sécurité avant qu’elles ne soient exploitées, comme des accès trop permissifs ou des identifiants obsolètes. Token Security affirme avoir ainsi aidé à prévenir de nombreux incidents liés à des comptes automatisés mal gérés.

Les leçons de l’unité d’élite 8200 appliquées à la sécurité des identités machines

Les deux cofondateurs de Token Security, Itamar Apelblat (CEO) et Ido Shlomo (CTO), se sont rencontrés il y a 16 ans lors de leur service militaire au sein de la fameuse unité 8200 du renseignement israélien. Cette dernière est un vivier de talents pour la cybersécurité, ayant vu émerger des startups comme Wiz, Snyk ou Apiiro. Chez Token Security, Apelblat était en charge de la sécurité défensive tandis que Shlomo menait des opérations offensives contre des acteurs étatiques.

« Itamar et moi nous sommes rencontrés il y a 16 ans quand je l’ai aidé à nouer ses lacets lors de notre première journée de recrutement dans l’unité 8200. Nous avons été pratiquement inséparables depuis, à travers le service militaire, l’université et les aventures entrepreneuriales. »

Ido Shlomo, CTO et cofondateur de Token Security

C’est justement un incident de sécurité lié à un ancien compte de prestataire ayant toujours un accès total qui a poussé Apelblat à créer Token Security avec son ami Shlomo. Leur expérience combinée en matière de sécurité offensive et défensive leur permet d’avoir une vision à 360° des enjeux liés aux identités machines.

Un marché en plein essor face à une menace croissante

Token Security s’inscrit dans un secteur de la cybersécurité en pleine ébullition, celui de la gestion des identités machines. En 2022, le géant israélien CyberArk a ainsi acquis l’américain Venafi pour 1,54 milliard de dollars. L’année dernière, la startup israélienne Oasis a levé 40 millions de dollars pour s’attaquer à cette même problématique.

Cette effervescence s’explique par l’explosion du nombre d’identités non-humaines liée à l’adoption massive du cloud et de l’IA. Cela démultiplie les points d’entrée possibles pour les attaquants, comme l’ont montré le piratage d’Okta en 2023 via un compte de service ou celui de Microsoft en 2024 via un ancien compte de test. De plus, ces identités machines échappent souvent aux processus standards de gestion des accès et des mots de passe appliqués aux employés.

« Les hackers ne s’introduisent pas par effraction, ils se connectent. Les entreprises ont fait du bon travail pour sécuriser les identités humaines avec des choses comme l’authentification multi-facteurs, mais les systèmes automatisés sont différents. »

Itamar Apelblat, CEO et cofondateur de Token Security

Avec sa plateforme à base d’IA qui cartographie et surveille en continu toutes les identités machines d’une organisation, Token Security espère devenir un acteur incontournable de ce marché en pleine croissance. Sa levée de fonds de 20 millions de dollars témoigne en tout cas de l’intérêt des investisseurs pour ce segment critique de la cybersécurité.

En résumé, voici les points clés à retenir sur Token Security :

  • Levée de 20 millions de dollars en série A, pour un total de 27 millions
  • Plateforme d’IA pour sécuriser les identités machines, cibles privilégiées des hackers
  • Fondée par deux vétérans de l’unité d’élite 8200 du renseignement israélien
  • S’attaque à une menace croissante liée à l’explosion des identités non-humaines dans le cloud
  • Compte HPE parmi ses clients et déménage son siège aux États-Unis

Les deux cofondateurs de Token Security, Itamar Apelblat (CEO) et Ido Shlomo (CTO), se sont rencontrés il y a 16 ans lors de leur service militaire au sein de la fameuse unité 8200 du renseignement israélien. Cette dernière est un vivier de talents pour la cybersécurité, ayant vu émerger des startups comme Wiz, Snyk ou Apiiro. Chez Token Security, Apelblat était en charge de la sécurité défensive tandis que Shlomo menait des opérations offensives contre des acteurs étatiques.

« Itamar et moi nous sommes rencontrés il y a 16 ans quand je l’ai aidé à nouer ses lacets lors de notre première journée de recrutement dans l’unité 8200. Nous avons été pratiquement inséparables depuis, à travers le service militaire, l’université et les aventures entrepreneuriales. »

Ido Shlomo, CTO et cofondateur de Token Security

C’est justement un incident de sécurité lié à un ancien compte de prestataire ayant toujours un accès total qui a poussé Apelblat à créer Token Security avec son ami Shlomo. Leur expérience combinée en matière de sécurité offensive et défensive leur permet d’avoir une vision à 360° des enjeux liés aux identités machines.

Un marché en plein essor face à une menace croissante

Token Security s’inscrit dans un secteur de la cybersécurité en pleine ébullition, celui de la gestion des identités machines. En 2022, le géant israélien CyberArk a ainsi acquis l’américain Venafi pour 1,54 milliard de dollars. L’année dernière, la startup israélienne Oasis a levé 40 millions de dollars pour s’attaquer à cette même problématique.

Cette effervescence s’explique par l’explosion du nombre d’identités non-humaines liée à l’adoption massive du cloud et de l’IA. Cela démultiplie les points d’entrée possibles pour les attaquants, comme l’ont montré le piratage d’Okta en 2023 via un compte de service ou celui de Microsoft en 2024 via un ancien compte de test. De plus, ces identités machines échappent souvent aux processus standards de gestion des accès et des mots de passe appliqués aux employés.

« Les hackers ne s’introduisent pas par effraction, ils se connectent. Les entreprises ont fait du bon travail pour sécuriser les identités humaines avec des choses comme l’authentification multi-facteurs, mais les systèmes automatisés sont différents. »

Itamar Apelblat, CEO et cofondateur de Token Security

Avec sa plateforme à base d’IA qui cartographie et surveille en continu toutes les identités machines d’une organisation, Token Security espère devenir un acteur incontournable de ce marché en pleine croissance. Sa levée de fonds de 20 millions de dollars témoigne en tout cas de l’intérêt des investisseurs pour ce segment critique de la cybersécurité.

En résumé, voici les points clés à retenir sur Token Security :

  • Levée de 20 millions de dollars en série A, pour un total de 27 millions
  • Plateforme d’IA pour sécuriser les identités machines, cibles privilégiées des hackers
  • Fondée par deux vétérans de l’unité d’élite 8200 du renseignement israélien
  • S’attaque à une menace croissante liée à l’explosion des identités non-humaines dans le cloud
  • Compte HPE parmi ses clients et déménage son siège aux États-Unis

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