Zuckerberg Critique Ses Concurrents D’IA Fermée Qui Tentent De « Créer Dieu »

Lors d’une récente interview, le PDG de Meta, Mark Zuckerberg, a partagé sa vision de l’avenir de l’intelligence artificielle (IA). Il a fermement défendu l’importance de l’open source pour démocratiser l’accès aux outils d’IA, tout en critiquant les efforts de certains concurrents non nommés qui, selon lui, semblent penser qu’ils « créent Dieu » avec leurs approches fermées.

L’IA ne devrait pas être accaparée par une seule entreprise

Pour Zuckerberg, l’IA ne devrait pas être une technologie « accaparée » qu’une seule entreprise utilise pour construire un produit central unique. Il trouve rebutant lorsque des acteurs de l’industrie technologique parlent de construire « l’unique et véritable IA ».

Ce n’est pas comme ça que les choses fonctionnent. Il n’y a pas qu’une seule application que les gens utilisent sur leur téléphone. Il n’y a pas qu’un seul créateur dont les gens veulent tout le contenu. Il n’y a pas qu’une seule entreprise à laquelle les gens veulent tout acheter.

– Mark Zuckerberg

Selon lui, il faut créer de nombreuses IA différentes pour refléter les différents intérêts des gens. Il ne croit pas que les plateformes d’IA fermées soient la meilleure façon de créer des expériences optimales pour les utilisateurs.

L’open source comme clé pour libérer le potentiel de l’IA

Zuckerberg insiste sur l’importance de « libérer » et de permettre au plus grand nombre possible de personnes d’essayer différentes choses avec l’IA. C’est ce qui définit la culture selon lui, et non un groupe de personnes dictant tout pour les autres.

Cette prise de position intervient peu après que des rapports aient révélé que Meta avait tenté, sans succès, de négocier avec Apple pour intégrer ses IA dans les systèmes d’exploitation de la marque à la pomme. Apple aurait refusé car ne croyant pas les pratiques de confidentialité de Meta suffisamment solides.

Au-delà du smartphone : les lunettes connectées comme futur de l’IA

Sans accord avec Apple, Meta perd l’accès à des milliards d’utilisateurs d’iPhone dans le monde. Mais il semble que le plan B de l’entreprise soit de développer des technologies dépassant le smartphone, comme les lunettes connectées Ray-Ban Meta.

Zuckerberg estime qu’on peut créer une excellente expérience avec des caméras, un micro, des haut-parleurs et la capacité à faire de l’IA multimodale, avant même d’avoir un affichage sur des lunettes. Ne pas avoir d’écran permet aussi de maintenir les coûts bas.

À terme, il imagine qu’au lieu d’interfaces neurales connectées au cerveau, les gens pourraient porter un bracelet (wristband) qui capte les signaux du cerveau communiquant avec la main, permettant une saisie discrète.

Une transition progressive, pas une rupture brutale

Cependant, Zuckerberg ne pense pas que ces nouvelles interfaces et expériences d’IA remplaceront immédiatement les smartphones. Historiquement, les nouvelles plateformes ne font pas disparaître totalement les anciennes, mais réduisent progressivement leur usage.

Je ne serais pas surpris que dans 10 ans, nous ayons probablement encore des téléphones, mais leur utilisation sera beaucoup plus intentionnelle, au lieu d’y recourir par réflexe pour tout ce qu’on veut faire technologiquement.

– Mark Zuckerberg

En définitive, la vision de Zuckerberg pour l’avenir de l’IA repose sur deux piliers : l’open source comme moyen de libérer le potentiel créatif, et les lunettes connectées comme nouveau support, au-delà du smartphone. Reste à voir si cette approche permettra à Meta de se démarquer face aux géants de la tech misant sur des IA plus fermées et centralisées.

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